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OÙ EST PASSÉ LA COMPASSION?
"Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: "Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!Jésus s'arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse?Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s'ouvrent.Emu de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent . (Matthew 20: 29 - 34 - LSG) "

Quand je réfléchis sur la situation de l'église du Seigneur aujourd'hui, l'un des besoins qui me sautent le plus à l'oeil est un manque de compassion. Différent d'un problème au niveau de la sono, du rétroprojecteur, de l'électricité ou des sanitaires, c'est quelque chose de discret, d'invisible qui passe facilement inaperçu. On peut le camouffler, le simuler, faire semblant qu'on l'a en utilisant de jolis mots, des paroles purement mécanique sans rien à voire avec la réalité. Il est même possible d'en éloigner tout soupçon par des oeuvres de bienfaisance, des actes généreux d'une grande ponctualité.

Comment comprendre un culte se déroulant tranquillement comme d'habitude, avec les programmes exécuter à la lettre, en respectant les moindres virgules, alors qu'il y a un ou plusieurs membres souffrants ou malades parmi la foule? Comment quelqu'un rempli d'amour fraternel, dirigeant un service dominical, peut-il avoir le courage d'oublier par exprès un frère ou une soeur traversant une grande épreuve et présent dans le public, sans se sentir pousser à faire une prière même anonyme (sans citer de nom), pour implorer le ciel en sa faveur?

Il est triste de voir combien certains dirigeants se soucient plus de l'esthétique du service ou du culte que de la manifestation de l'amour fraternel et de la compassion. Pour montrer à leurs chers visiteurs que tout est impeccable chez eux, ce n'est pas comme "chez les autres" où la misère, la pauvreté et la souffrance sont monnaie courante, on laisse de côté ces choses, ce ministère béni de l'intercession où l'on applique et pratique la compassion.

Les défenseurs de cette triste pratique nous diront, non sans condescendance: "Ces questions-là (la prière d'intercession pour les malades, les souffrants, les SDF et les pauvres se règlent en semaine ( le mardi ou le jeudi). Oui, bien loin des oreilles de ceux pour qui ces problèmes font partie d'un autre monde et pour qui ce sont des corps étrangers, sorte de moucheron dans le verre de leur juteux culte. Le dimanche est un jour de fête, jour de bonheur. Et tant pis pour ceux pour qui la semaine n'était que galère.

Le dimanche est devenu à leurs yeux ce qu'était le jour du Sabbat aux yeux des Pharisiens. Lisons ce récit pour en tirer des leçons utiles: "Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat. Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité.Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire? Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat? Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait . (Luke 13: 10 - 17 - LSG)"

Chers collègues pasteurs, prédicateurs et conducteurs de louange, si vous êtes de ceux qui ferment toujours les yeux sur la situation des enfants de Dieu lors du culte dominical pour ne pas donner une mauvaise image de votre belle congrégation aux gens de passages, en laissant partir chargés, meutris, découragés et affligés ceux qui étaient venus y chercher un peu de consolation, du réconfort, vous êtes dans le même camps que ces anciens Pharisiens, rois des hypocrites. Il est donc nécessaire à ce que vous reconnaissiez votre misère et surtout l'incroyable dureté de votre coeur insensible à la douleur des autres. Mettre une frontière catégorique entre ce qui doit se passer en semaine et le culte dominical relève plus de la charnalité. Aucun texte biblique ne vous viendra au secours pour justifier cette triste position.

L'église doit être toujours à l'écoute des pauvres et ne jamais leur donner l'impression d'être relégués au dernier rang. Notre Seigneur était l'Ami des pauvres, des misérables et des souffrants. Il ne pouvait jamais les voir sans sentir une vague de compassion inonder son coeur. Les cordes de ses entrailles étaient toujours en harmonie avec la souffrance humaine. C'est la seule chose que les faisait vraiment vibrer. Les miracles qu'Il accomplissait étaient inspirés par la compassion, ce sentiment qui pousse à prendre sur Lui une partie voire l'intégralité des maux don souffraient les autres.

Le prophète Ésaïe a décrit de façon merveilleuse ce qui fait de notre Seigneur LA seule référence dans ce dmaine. Lisons ce passage en guise de conclusion: "Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous . (Isaiah 53: 4 - 6 - LSG)

Auteur Franck DORISTIL
Extrait d'un livre en écriture sur le ministère pastoral







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