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LA CHASSE À L'HOMME Naguère pour chasser son gibier L'on se rendait à la forêt, Dans les chênes et les cyprès On en trouvait, et par milliers. Aujourd'hui, c'est la cinquantaine Qui devient le nouveau théâtre, Que l'on soit blanc, noir ou mulâtre, La lancée de pierres est certaine. Pour s'assurer un bel avenir Faut-il donc fuir la cinquantaine? Cet aimant attire la haine Et repousse les doux sourires. Mon Dieu ! Que serait notre monde Privé de ses cinquantenaires? Ceux qui déclarent le contraire Seront eux aussi dans la ronde. Dit donc? Sur le petit écran Ils sont vus comme troubles fêtes? Mais va-t-on tous perdre la tête Jusqu'à baisser la vie d'un cran? Virez-les dans nos industries En oubliant leurs expériences ! Vous verrez que notre jouvence A à apprendre de nos papys. Moi, je crois plutôt aux mélanges De savoir, d'âges, même de classes. À ces partisans de la chasse Je dédie ces vers bien étranges. Auteur Franck DORISTIL Le 11 - 11 -2017 Suite à la lecture d'un article. Vote for this poem |
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