Poetic-Verses from ATHANASE
ADMIRATION (French)
ADMIRATION
A Stephen
Ce corps de marbre rose et cette splendeur ultime
D'Hermès et d'Apollon ! Myron et Phidias,
Lysippe et Praxitèle auraient sculpté la grâce
Du jeune adolescent à la beauté sublime !
  Athanase Vantchev de Thracy
Fleurigny – Touques, ce dimanche 30 décembre 2007
Glose :
Myron d'Éleuthères (Attique) : sculpteur et bronzier grec. Il eut une activité artistique à partir de 450/460 av. J.-C. Myron était le disciple du célèbre Hagéladas d'Argos (vers 500 av. J.-C.), chef de l'école argienne de bronziers, maître de Phidias et Polyclète et père de Lykios. Il est mentionné dans l'Histoire naturelle (XXXIV, 57) de Pline l'Ancien.
On attribue à Myron plus d'une vingtaine de chefs-d'œuvre, répartis dans divers sanctuaires : Apollon, le Discobole, chef -d'œuvre dont plusieurs statues en marbre passent pour être des copies, la plus célèbre étant celle du palais Massimo alle Terme, le Minotaure, Persée tuant Méduse qu'au temps de Pausanias on voyait encore sur l'Acropole, un Satyre admirant une flûte, Athéna et Marsyas, Héraclès, des Pentathlètes de Delphes, des Pancratiastes, les statues colossales de Zeus, Héra et Héraclès, Dionysos sur l'Hélion, Hécate (en bois), une Vieille femme ivre.
Phidias 490-430 av. J.-C.) : sculpteur grec. On connaît très peu la vie de Phidias. Né à Athènes peu après la bataille de Marathon, il est l'élève d'Hagéladas. Phidias apprend la technique du bronze à l'école d'Argos, en même temps que Myron et Polyclète.
Sa première grande œuvre est une colossale Athéna Promachos, pour l'Acropole, en 460. Il est ensuite choisi par Périclès pour exécuter des statues du Parthénon, mais aussi pour superviser l'ensemble des travaux de sculpture. Il réalise lui-même la statue chryséléphantine, c'est-à-dire faite d'or et d'ivoire, d'Athéna Parthénos, dédiée en 438, et réalise des maquettes pour les deux frontons, les 92 métopes et la frise. Il surveille étroitement leur exécution par son atelier, avant de partir en 437 à Élis et Olympie, où il réalise son Zeus chryséléphantin, l'une des Sept merveilles du monde.
Quand il rentre à Athènes en 433, il est victime d'une manœuvre destinée à discréditer, à travers lui, son protecteur Périclès. Il est d'abord accusé d'avoir volé une partie de l'or de l'Athéna Parthénos. Après avoir été disculpé par une pesée des éléments en or, il est de nouveau accusé, cette fois d'impiété : il s'est en effet représenté, avec Périclès, au beau milieu de l'amazonomachie, sur le bouclier de la déesse. Jeté en prison en 430, Phidias est exilé à Olympie où il y meurt.
Lysippe de Sicyone (395-305 av. J.-C.) : sculpteur et bronzier grec. Il était le portraitiste d'Alexandre le Grand. Sa carrière s'étend de 372 av. J.-C., date à laquelle il réalise une statue de Troïlos, un vainqueur des jeux Olympiques. Théoricien, il reprit les calculs de proportions de Polyclète et les modifia, en établissant un nouveau canon plus élancé du corps humain, avec une hauteur de huit têtes : la tête fait un huitième du corps au lieu de un septième. Multipliant les recherches sur le mouvement et le rôle de la lumière, il se fit le champion d'un art expressif et réaliste. Il est réputé pour avoir produit 1 500 œuvres, et ne semble appartenir à aucune école de bronziers.
Lysippe est reconnu comme l'auteur de l'Apoxyomène, de l'Hercule Farnèse, de l'Éros cordant son arc, du monument votif de Daochos, du Pugiliste des Thermes, du type de l'Alexandre Azara ou encore de l'Hermès à la sandale.
Praxitèle (vers 400 – 326 av ? J.-C.) : l'un des plus célèbres sculpteurs grecs. Sa période d'activité va de 375 à 335 avant J.-C. Il est le premier artiste à avoir représenté le nu féminin intégral dans la sculpture grecque. Praxitèle lui-même se proclame citoyen athénien dans une inscription trouvée à Leuctres. Il est probablement le fils du sculpteur Céphisodote, connu pour sa statue de la Paix portant la Richesse. Ses grandes œuvres sont : Tête de la Tour des Vents, Eubouleus (le Bon Conseiller), Aphrodite, Apollon, Artémis, Dionysos, Éros, Héra, Hermès, Léto, des Ménades, Méthè (l'Ivresse), des Nymphes, Pan, Peïtho (la Persuasion), Poséidon, des Satyres, Triptolème, Tyché (la Destinée), Zeus et les douze dieux, l'autel d'Artémis à Éphèse et le mausolée d'Halicarnasse, les Danseuses de Delphes, Trois Muses tenant des instruments de musique et des parchemins, l'un des reliefs de la base de Mantinée, Hermès et son sillage, Hermès portant Dionysos enfant, Hermès d'Olympie, la tête Leconfield, Apollon Sauroctone (tueur de lézards), Aphrodite de Cnide, Venus d'Arles, le Satyre au repos, Hermès du type d'Andros, Antinoüs du Belvédère, Diane de Gabies, etc.
Pour ce qui est du domaine humain, on lui connaît un Diadumène, un aurige et un guerrier près de son cheval, une « femme en pleurs », une « courtisane riant », une stephanousa (femme à la couronne), une pselioumene (femme aux bracelets) et une canéphore, l'Ephèbe de Marathon, etc.
A Stephen
Ce corps de marbre rose et cette splendeur ultime
D'Hermès et d'Apollon ! Myron et Phidias,
Lysippe et Praxitèle auraient sculpté la grâce
Du jeune adolescent à la beauté sublime !
  Athanase Vantchev de Thracy
Fleurigny – Touques, ce dimanche 30 décembre 2007
Glose :
Myron d'Éleuthères (Attique) : sculpteur et bronzier grec. Il eut une activité artistique à partir de 450/460 av. J.-C. Myron était le disciple du célèbre Hagéladas d'Argos (vers 500 av. J.-C.), chef de l'école argienne de bronziers, maître de Phidias et Polyclète et père de Lykios. Il est mentionné dans l'Histoire naturelle (XXXIV, 57) de Pline l'Ancien.
On attribue à Myron plus d'une vingtaine de chefs-d'œuvre, répartis dans divers sanctuaires : Apollon, le Discobole, chef -d'œuvre dont plusieurs statues en marbre passent pour être des copies, la plus célèbre étant celle du palais Massimo alle Terme, le Minotaure, Persée tuant Méduse qu'au temps de Pausanias on voyait encore sur l'Acropole, un Satyre admirant une flûte, Athéna et Marsyas, Héraclès, des Pentathlètes de Delphes, des Pancratiastes, les statues colossales de Zeus, Héra et Héraclès, Dionysos sur l'Hélion, Hécate (en bois), une Vieille femme ivre.
Phidias 490-430 av. J.-C.) : sculpteur grec. On connaît très peu la vie de Phidias. Né à Athènes peu après la bataille de Marathon, il est l'élève d'Hagéladas. Phidias apprend la technique du bronze à l'école d'Argos, en même temps que Myron et Polyclète.
Sa première grande œuvre est une colossale Athéna Promachos, pour l'Acropole, en 460. Il est ensuite choisi par Périclès pour exécuter des statues du Parthénon, mais aussi pour superviser l'ensemble des travaux de sculpture. Il réalise lui-même la statue chryséléphantine, c'est-à-dire faite d'or et d'ivoire, d'Athéna Parthénos, dédiée en 438, et réalise des maquettes pour les deux frontons, les 92 métopes et la frise. Il surveille étroitement leur exécution par son atelier, avant de partir en 437 à Élis et Olympie, où il réalise son Zeus chryséléphantin, l'une des Sept merveilles du monde.
Quand il rentre à Athènes en 433, il est victime d'une manœuvre destinée à discréditer, à travers lui, son protecteur Périclès. Il est d'abord accusé d'avoir volé une partie de l'or de l'Athéna Parthénos. Après avoir été disculpé par une pesée des éléments en or, il est de nouveau accusé, cette fois d'impiété : il s'est en effet représenté, avec Périclès, au beau milieu de l'amazonomachie, sur le bouclier de la déesse. Jeté en prison en 430, Phidias est exilé à Olympie où il y meurt.
Lysippe de Sicyone (395-305 av. J.-C.) : sculpteur et bronzier grec. Il était le portraitiste d'Alexandre le Grand. Sa carrière s'étend de 372 av. J.-C., date à laquelle il réalise une statue de Troïlos, un vainqueur des jeux Olympiques. Théoricien, il reprit les calculs de proportions de Polyclète et les modifia, en établissant un nouveau canon plus élancé du corps humain, avec une hauteur de huit têtes : la tête fait un huitième du corps au lieu de un septième. Multipliant les recherches sur le mouvement et le rôle de la lumière, il se fit le champion d'un art expressif et réaliste. Il est réputé pour avoir produit 1 500 œuvres, et ne semble appartenir à aucune école de bronziers.
Lysippe est reconnu comme l'auteur de l'Apoxyomène, de l'Hercule Farnèse, de l'Éros cordant son arc, du monument votif de Daochos, du Pugiliste des Thermes, du type de l'Alexandre Azara ou encore de l'Hermès à la sandale.
Praxitèle (vers 400 – 326 av ? J.-C.) : l'un des plus célèbres sculpteurs grecs. Sa période d'activité va de 375 à 335 avant J.-C. Il est le premier artiste à avoir représenté le nu féminin intégral dans la sculpture grecque. Praxitèle lui-même se proclame citoyen athénien dans une inscription trouvée à Leuctres. Il est probablement le fils du sculpteur Céphisodote, connu pour sa statue de la Paix portant la Richesse. Ses grandes œuvres sont : Tête de la Tour des Vents, Eubouleus (le Bon Conseiller), Aphrodite, Apollon, Artémis, Dionysos, Éros, Héra, Hermès, Léto, des Ménades, Méthè (l'Ivresse), des Nymphes, Pan, Peïtho (la Persuasion), Poséidon, des Satyres, Triptolème, Tyché (la Destinée), Zeus et les douze dieux, l'autel d'Artémis à Éphèse et le mausolée d'Halicarnasse, les Danseuses de Delphes, Trois Muses tenant des instruments de musique et des parchemins, l'un des reliefs de la base de Mantinée, Hermès et son sillage, Hermès portant Dionysos enfant, Hermès d'Olympie, la tête Leconfield, Apollon Sauroctone (tueur de lézards), Aphrodite de Cnide, Venus d'Arles, le Satyre au repos, Hermès du type d'Andros, Antinoüs du Belvédère, Diane de Gabies, etc.
Pour ce qui est du domaine humain, on lui connaît un Diadumène, un aurige et un guerrier près de son cheval, une « femme en pleurs », une « courtisane riant », une stephanousa (femme à la couronne), une pselioumene (femme aux bracelets) et une canéphore, l'Ephèbe de Marathon, etc.
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